« On ne peut pas prendre un prénom qui veut dire autre chose ! » (le futur papa)
Autrement dit, exit tous les noms de fleurs (Marguerite, Rose), de couleur (Brune, Blanche) ou d’objet (Prune, Ariane) !
« On oublie les diminutifs, ce ne sont pas de vrais prénoms ! » (le futur papa bis)
J’ai donc dû éliminer à contrecœur les Lise, Lisa, Lisette et autres dérivés d’Élisabeth, qui lui, nous paraissait trop long !
« Surtout pas un prénom à la mode, ça manque d’originalité ! » (moi)
Éviter les prénoms du top 20, ça d’accord. Mais encore faut-il aussi analyser de près les prénoms à la hausse puisque la mode des prénoms comme la mode des fringues ne fait que tourner sur elle-même. Inutile donc de choisir des prénoms vintage en pensant qu’ils resteront rares ! Dans cinq ans ils seront au top 10 des plus portés en Ile-de-France ! Bye Bye Augustine, Célestine, Irène que nous aimions tant.
« Je peux pas, ça me fait penser à… » (moi)
Une héroïne de BD (Adèle), une collègue (Nadia), une célébrité (Inès), la fille d’amis (Clarisse), ma chef (Anaïs). Bref, encore quelques prénoms en moins !
« Mieux vaut éviter de prendre un prénom qui commence par la même lettre que celui de l’aîné. » (sourire amusé du tonton)
J’ai relégué au placard tout ce qui me restait dans la catégorie des S : Sonia, Suzanne, pour éviter le côté “troupe de théâtre”…
« … Mouais, vous êtes sûrs ? » (des membres de la famille honnêtes)
Léona, on trouvait ça original, mais notre belle-sœur a fait la moue. Angèle et Clara existaient déjà dans l’arbre généalogique, c’était donc trop lourd à porter. Manon n’était pas appréciée de tous dans la famille.
« C’est un prénom ? » (des proches, moi…)
À force de chercher du rare mais pas vintage, je suis tombée sur Dorine, Elsie, Orane… mais en les répétant à haute voix, on s’est mis à douter. Et si les gens ne comprenaient pas, ne savaient pas les écrire ? Reset.
« Ça fait premier de la classe ! » (mes aînés)
Pourtant, je trouvais Eugénie parfait au regard de tous les autres critères ! Mais ma fille a été catégorique et a menacé d’appeler sa petite sœur Bobby pour m’énerver.
« Ça va pas avec un nom de famille commençant par A ! » (moi et le futur papa)
Olympe, Élise (on ne saura plus si c’est Élise ou Elisa), Johanna (trop de A)… ont ainsi quitté notre note sur smartphone désormais réduite à un seul prénom féminin répondant à tous les critères. Jusqu’à ce qu’on le révèle et qu’une remarque anodine nous prouve le contraire… Ce qu’on se gardera bien de faire au 3e trimestre !